La Chine, Deuxième Plus Lourde Pression Fiscale Mondiale

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Le capitalisme chinois semble bien terminé considérant la politique fiscale actuelle.

26 sept. – Selon le rapport du magazine Forbes “2009 Tax Misery Report” la pression fiscale chinoise est la deuxième plus élevée au monde, battue seulement par la France.

Bien que relativement anciennes, les données du rapport n’ont pas attiré l’attention. S’y ajoute l’augmentation du salaire minimum chinois et les cotisations sociales, maintenant obligatoires pour les travailleurs étrangers.
La totalité des versements effectués par les entreprises en Chine pourrait désormais excéder celles des nations européennes.

Il est possible que la Chine soit devenue la nation avec la plus lourde imposition dans le monde.

Le rapport de Forbes a pris en considération les taxes et contributions, y compris l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur les revenus individuels, la protection sociale, la TVA et l’impôt sur la fortune (notons aussi qu’une société étrangère en Chine doit payer des dividendes pour rapatrier ses bénéfices) et a constaté que la Chine est de loin le pays le plus cher d’Asie en termes de déductions fiscales. Les cinq pays les plus imposés sont la France, la Chine, la Belgique, la Suède et la Hollande. En Asie, la Chine est arrivée en tête avec la 2e place, suivie du Japon (15e), l’Inde (23e), le Vietnam (42e), et la Corée du Sud (45e). Les États-Unis atteignent la 48e position. L’Inde cherche à abaisser son classement: Les taux d’imposition devraient diminuer (sur les impôts sociétés et individuels) grâce à un nouveau projet de loi présentée au Parlement. En cas d’adoption, la loi serait applicable l’année prochaine.

L’augmentation des taxes imposées par la Chine reflètent la nature de l’idéologie communiste, toujours en vigueur, dans laquelle les entreprises sont souvent destinées à produire des quantités croissantes de liquidités au profit de l’ouvrier prolétaire. Cette théorie s’applique aussi au Vietnam, dans le top 50 des nations les plus lourdes fiscalement. Bien que la population chinoise soit massive, elle reste encore au cœur d’une nation fortement socialiste dans ses politiques publiques et pas tant «capitaliste», comme beaucoup tendent à le suggérer. Plusieurs critiques chinois ont qualifié ce rapport d’injuste, en raison du nombre de ressortissants chinois non qualifiés pour payer l’impôt sur le revenu. Toutefois, Forbes n’a pas retenu ces commentaires en affirmant que les montants des impôts et cotisations chinoises sont définies dans par la loi. Le terme “Tax Misery” (misère fiscale) a été inventé par le magazine comme opposition à la simple charge, il reconnaît que la fiscalité chinoise peut être inférieure à celle des pays développés, mais la “misère” fiscale peut être élevé si le gouvernement ne parvient pas à utiliser ces recettes pour améliorer la qualité des services publics.

Le quotidien China Daily a publié un article dans lequel on lit que les responsables du Zhejiang tax bureau ont fait l’acquisition d’un yacht de 424.000 dollars aux États-Unis pour collecter les taxes et impôts des îles de la côte Est.

“A l’heure actuelle, les investisseurs étrangers se sentent comme meurtris et couvert d’un millier de coupures en Chine”, déclare Chris Devonshire-Ellis, partenaire fondateur de Dezan Shira & Associates. «Les entreprises étrangères en Chine payent des impôts et des cotisations considérablement plus élevée que leurs homologues locaux. Même si le gouvernement affirme que chacun doit être traité équitablement, il est évident que ce n’est pas le cas pour tous. Les politiques actuelles, dictées par le gouvernement en place ont consumé les ressources de nombreux investisseurs étrangers et découragent l’implantation des autres sur le marché chinois. Nous comprenons la nécessité pour la Chine de développer le niveau de vie et d’élever les revenu de ses citoyens, Mais ces charges supplémentaires sont introduites à un stade trop précoce. La Chine doit être consciente de la rude concurrence régionale et de son inefficacité en matière de collecte d’impôts. Par exemple, pour attirer l’IDE dans le son climat économique, l’Inde réduit ses impôts au moment ou la Chine est la moins attrayante. La Chine a besoin de rééquilibrer ses responsabilités sociales avec ses besoins d’investissements étrangers. Elle doit re-calibrer les dépenses imposées aux entreprises pour éviter un repli mondial de son marché. L’année prochaine, le nouveau gouvernement pourra peut-être repenser cette politique.”

Dezan Shira & Associates est un Cabinet de conseils professionnels en matière d’investissement directs étrangers, gestion, fiscalité, comptabilité, paie et due diligence pour ses clients internationaux en Chine, à Hong Kong, au Vietnam et en Inde. Vous pouvez contacter le cabinet à info@dezshira.com ou télécharger notre brochure ici.